• CHAPELLE SAINT-JOSEPH

    CHAPELLE SAINT-JOSEPH
    Adresse : Bois de Cessieu Commune : CESSIEU Canton : LA TOUR DU PIN Intercommunalité : CC Vallons de la Tour du Pin Références cadastrales : B 318 Coordonnées Lambert : X : 837655 Y : 2068010 Z : 482 Carte IGN : 3132 E

    Edifice laissé à l’abandon depuis longtemps et dont le toit s’est effondré il y a une dizaine d’années, la chapelle Saint-Joseph s’élève en bord du plateau, au-dessus du bourg de Cessieu. De plan rectangulaire, elle est percée en façade d’un portail en plein cintre en gros claveaux de pierre, avec clé saillante et montants en molasse. De part et d’autre, deux pierres d’appui monolithes marquent d’anciennes niches ou baies, comblées en deux temps. A l’extérieur comme à l’intérieur, la lecture des maçonneries indique assez nettement que la partie est, soutenue par d’épais contreforts talutés dans les angles est la plus ancienne ; un “coup de sabre” visible sur les deux murs goutteraux suggère l’existence d’une ancienne partie ouest plus large (épaulements arrachés), qui a été reconstruite par la suite sous sa forme actuelle. Si les deux baies plein cintre éclairant le chevet de chaque côté, avec leur encadrement en pierre de taille à arêtes chanfreinées, évoquent les XVIIe ou XVIIIe siècles, une queue de pierre porte un signe manifeste de remploi. Une niche qui devait surplomber l’autel principal, a été creusée dans le mur du chevet à une date inconnue.

    Complément historique : Au-delà de la tradition locale qui en fait une chapelle médiévale où serait enterré le seigneur Jean de Torchefelon, le testament de Pierre de Musy (1669) en établit l’existence et la reconstruction à cette époque (mention de “rétablissement et construction”). En 1705, une visite pastorale la dit sans fondation, mais faisant l’objet d’une “grande dévotion”. Elle figure encore sur la Carte de Cassini (1758), puis sur le cadastre napoléonien de 1837 qui la représente exactement dans son emprise actuelle, épaulement compris. Elle est alors propriété de Joseph Georges, curé à Saint-Sorlin. Partagée entre plusieurs héritiers, elle est laissée à l’abandon dans la seconde moitié du XXe siècle. Le toit et le haut des élévations s’effondrent. Les décors peints exécutés en 1949 par l’artiste néerlandais Cor van Geleuken (qui à oeuvré à la chapelle de la Salette et à l’église de Cessieu), encore connus de quelques photographies, ont aujourd’hui disparu.

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